Opérations importantes
Étoffement/Achat
- Compagnie Générale des Établissements (consommation discrétionnaire, nouvelle position)
- Target (produits de première nécessité, nouvelle position)
- Corebridge Financial Inc. (produits financiers, étoffement)
- Masco Corp. (industrie, étoffement)
- Fortescue Ltd (matériaux, étoffement)
Élagage/Vente
- Texas Instruments (technologie de l’information, position éliminée)
- Bayer AG (soins de santé, élagage)
- BNP Paribas (produits financiers, élagage)
- Ingersoll Rand Inc. – (industrie, élagage)
- J.M. Smucker (produits de première nécessité, position éliminée)
Positionnement du fonds
Actions
Les marchés boursiers mondiaux ont commencé l’année en force, l’inflation perdant de la vigueur et la perspective d’une baisse des taux d’intérêt ravivant l’optimisme quant à une reprise de l’économie mondiale. Les rendements du marché ont été attribuables à une expansion des multiples plutôt qu’à une croissance des bénéfices. Celle-ci est survenue seulement dans certains segments du marché. Les secteurs les plus solides ont été les technologies de l’information, les services de communication et les produits financiers. Les secteurs défensifs comme les services collectifs, les produits de première nécessité et les soins de santé accusent un retard.
Du point de vue du style, la croissance a dépassé la valeur au premier trimestre de 2024. Ainsi, le rendement du marché boursier s’est considérablement élargi, d’autres titres que les actions technologiques communément appelées les « sept magnifiques » ayant aussi participé à la reprise. Les valorisations semblent élevées par endroits, l’augmentation du cours des actions ayant été stimulée par l’enthousiasme à l’égard des titres en IA et en défense et des FNB de bitcoins. Les marchés se concentrant sur ces secteurs, un ensemble de titres de valeur ont été laissés pour compte.
Au premier trimestre, les plus importantes surpondérations du portefeuille ont été les secteurs des produits financiers, de l’industrie et de l’énergie, où notre sous-conseiller, la MFS Investment Management (la « MFS »), continue de trouver les occasions de valeur les plus attrayantes. Les principales sous-pondérations du portefeuille ont été les secteurs des technologies de l’information, de la consommation discrétionnaire et de l’immobilier.
Titres à revenu fixe
En réaction aux fluctuations au premier trimestre, la MFS a réduit à la fois la duration et le risque de crédit, ramenant le risque du portefeuille dans la partie inférieure des fourchettes à plus long terme. La MFS a réduit la duration surtout pour ses positions en dollars américains (comme le Canada), mais aussi pour celles en devises de marchés émergents (comme le Mexique). De plus, la MFS a réduit la duration dans les principales régions de l’Europe, celles-ci ayant surpassé les États-Unis. En contrepartie, la MFS a étoffé des positions dans certains marchés précis comme le Japon, l’Inde (où le portefeuille détient une position acheteur en roupies) et la République tchèque.
Le sous-conseiller privilégie les opérations d’accentuation de la courbe aux États-Unis et estime qu’elles pourraient fonctionner dans un certain nombre de scénarios. Toute préoccupation budgétaire persistante, surtout en période d’élections aux États-Unis, pourrait se traduire par une prime de terme accrue et une courbe accentuée.
Les titres de créance européens demeurent attrayants sur le plan du rendement et du seuil de rentabilité ainsi que par rapport au marché américain des titres de bonne qualité de plus longue duration. La MFS estime que les primes aux États-Unis découlent en grande partie des secteurs des produits financiers et de l’immobilier.
Perspectives sectorielles (titres à revenu fixe)
La MFS est moins convaincue à l’égard des obligations en monnaie locale des marchés émergents. Même si elle a réduit le risque de crédit pendant le trimestre, la MFS recourt à un certain report favorable à faible bêta au sein du portefeuille. La MFS s’appuie sur les produits structurés américains pour y parvenir, tout en reconnaissant la nécessité de maintenir des liquidités pour les occasions futures. En conséquence, le sous-conseiller a remplacé une partie du risque d’entreprise en Europe par des obligations d’État de grande qualité comme celles émises par l’Union européenne. La MFS préfère également détenir des prêts hypothécaires d’organismes plutôt que des obligations de bonne qualité aux États-Unis.